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L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:42
Chapitre 1: L'aube d'une vie
Nul n'a jamais su vraiment d'où il venait, et pourtant des fragments de sa vie sont retracés dans un unique ouvrage écrit dit-on par les elfes et les êtres enchantés des forêts Santériennes, la légende veut qu'à un moment il fut élevé parmi ces créatures, mais là est une autre histoire qui ne sera pas abordée en ces lignes. En effet c'est en un tout autre lieux que commence ce récit, dans un petit village isolé des terres de Santéria.
Le ciel était couvert en ce soir de septembre; depuis le matin il ne cessait de pleuvoir et le temps n'allait pas en s'améliorant. Toute la journée les paysans n'avaient eu de cesse que de travailler pour le royaume et leurs familles. La fatigue qui en résultait aurait dû se faire ressentir à la fin de ce dur labeur qu'est le travail des champs. A la grande surprise de bien des gens il n'en était rien, peut être était ce le miracle de la vie qui faisait oublier aux êtres humains leurs conditions physiques et mentales. En effet la petite bourgade qui portait le nom de Vinyalonde était en proie à une grande agitation, un petit être venait de voir le jour dans la maison à côté du moulin.. Bon nombre de villageois s'étaient rassemblés en cette humble demeure pour accueillir comme il se devait le fils d'Aldamarian et d'Aldarion. La scène était peu commune et sur le lit au centre de la maisonnée - qui était réchauffé par un doux feu de cheminée - on pouvait apercevoir l'heureux couple en pleine admiration devant leur enfant. Au pied du lit se trouvait Aldarion, honnête paysan et valeureux guerrier quand l'heure du combat sonnait. Son visage était bienveillant et toute la tendresse du monde s'était rassemblé dans ses mains. Ainsi il porta son enfant à hauteur de poitrine et le regardant de ses yeux emerveillés il eut ces paroles :
" Te voici enfin, Mon fils bien aimé, cadeau des dieux et de la nature. Tu porteras à présent le digne nom de Cirion, unique descendant d'Almarian et d'Aldarion. Je le ressens à présent, le petit être des forêts qui est venu me voir lorsque je rentrai les bêtes avait raison, tu seras amené à faire de grandes choses, tu as le regard des seigneurs de jadis...."
Aldarion marqua une pause et tourna les yeux en direction de sa femme, il s'avança vers elle et lui donna l'enfant qui avait fort besoin d'être nourrit. Il s'avança vers la porte en chêne qui donnait vers l'extérieur et l'ouvrit délicatement sans faire de bruit afin de ne pas déranger les deux êtres auquels il tenait tant. Une fois dehors il remarqua que nombre des villageois avaient traversé le pont qui se trouvait au nord de la rivière pour venir jusqu'à son domicile. Des dizaines de torches éclairaient la rive et les habitations alentours. Le cortège arriva enfin devant Aldarion, une soixantaine de villageois s'agglutinaient près du moulin et à droite de la maison de ce dernier.
L'Ancien du village qui avait fait le chemin pour venir quérir des nouvelles prit la parole :
" Alors mon ami, comment se porte ta femme? Et l'enfant est-il en bonne santé? "
Le visage serein, Aldarion haussa la voie au milieu de ses concitoyens afin de leur annoncer à tous la bonne nouvelle.
"L'ancien, mes amis, villageois.... En ce soir de septembre est né mon unique fils, Almarian et moi lui avons donné le nom de Cirion. Certaines gens du peuple des forêts ont foi en mon fils bien que j'en ignore la raison cette nouvelle ravie mon coeur car je sais qu'il fera ma fierté lorsque le temps lui en aura donné les moyens. Ainsi, en ces terres de Santéria, une nouvelle âme est apparue et elle se porte bien ainsi que celle qui l'a conçue"
Des cries de joies et de félicitations se répandirent alors dans la foule et c'est ainsi que dans la petite bourgade on appris la naissance du fils d'Alamarian et d'Aldarion.... Au loin dans la forêt un tout autre peuple fétait l'évènement...
Nul n'a jamais su vraiment d'où il venait, et pourtant des fragments de sa vie sont retracés dans un unique ouvrage écrit dit-on par les elfes et les êtres enchantés des forêts Santériennes, la légende veut qu'à un moment il fut élevé parmi ces créatures, mais là est une autre histoire qui ne sera pas abordée en ces lignes. En effet c'est en un tout autre lieux que commence ce récit, dans un petit village isolé des terres de Santéria.
Le ciel était couvert en ce soir de septembre; depuis le matin il ne cessait de pleuvoir et le temps n'allait pas en s'améliorant. Toute la journée les paysans n'avaient eu de cesse que de travailler pour le royaume et leurs familles. La fatigue qui en résultait aurait dû se faire ressentir à la fin de ce dur labeur qu'est le travail des champs. A la grande surprise de bien des gens il n'en était rien, peut être était ce le miracle de la vie qui faisait oublier aux êtres humains leurs conditions physiques et mentales. En effet la petite bourgade qui portait le nom de Vinyalonde était en proie à une grande agitation, un petit être venait de voir le jour dans la maison à côté du moulin.. Bon nombre de villageois s'étaient rassemblés en cette humble demeure pour accueillir comme il se devait le fils d'Aldamarian et d'Aldarion. La scène était peu commune et sur le lit au centre de la maisonnée - qui était réchauffé par un doux feu de cheminée - on pouvait apercevoir l'heureux couple en pleine admiration devant leur enfant. Au pied du lit se trouvait Aldarion, honnête paysan et valeureux guerrier quand l'heure du combat sonnait. Son visage était bienveillant et toute la tendresse du monde s'était rassemblé dans ses mains. Ainsi il porta son enfant à hauteur de poitrine et le regardant de ses yeux emerveillés il eut ces paroles :
" Te voici enfin, Mon fils bien aimé, cadeau des dieux et de la nature. Tu porteras à présent le digne nom de Cirion, unique descendant d'Almarian et d'Aldarion. Je le ressens à présent, le petit être des forêts qui est venu me voir lorsque je rentrai les bêtes avait raison, tu seras amené à faire de grandes choses, tu as le regard des seigneurs de jadis...."
Aldarion marqua une pause et tourna les yeux en direction de sa femme, il s'avança vers elle et lui donna l'enfant qui avait fort besoin d'être nourrit. Il s'avança vers la porte en chêne qui donnait vers l'extérieur et l'ouvrit délicatement sans faire de bruit afin de ne pas déranger les deux êtres auquels il tenait tant. Une fois dehors il remarqua que nombre des villageois avaient traversé le pont qui se trouvait au nord de la rivière pour venir jusqu'à son domicile. Des dizaines de torches éclairaient la rive et les habitations alentours. Le cortège arriva enfin devant Aldarion, une soixantaine de villageois s'agglutinaient près du moulin et à droite de la maison de ce dernier.
L'Ancien du village qui avait fait le chemin pour venir quérir des nouvelles prit la parole :
" Alors mon ami, comment se porte ta femme? Et l'enfant est-il en bonne santé? "
Le visage serein, Aldarion haussa la voie au milieu de ses concitoyens afin de leur annoncer à tous la bonne nouvelle.
"L'ancien, mes amis, villageois.... En ce soir de septembre est né mon unique fils, Almarian et moi lui avons donné le nom de Cirion. Certaines gens du peuple des forêts ont foi en mon fils bien que j'en ignore la raison cette nouvelle ravie mon coeur car je sais qu'il fera ma fierté lorsque le temps lui en aura donné les moyens. Ainsi, en ces terres de Santéria, une nouvelle âme est apparue et elle se porte bien ainsi que celle qui l'a conçue"
Des cries de joies et de félicitations se répandirent alors dans la foule et c'est ainsi que dans la petite bourgade on appris la naissance du fils d'Alamarian et d'Aldarion.... Au loin dans la forêt un tout autre peuple fétait l'évènement...
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:43
1.1 Ailleurs
Le petit homme venait de naître dans le village de Vinyalonde, au centre de la forêt de Fanyola - grand espace vert bordant ce dernier - la gaieté était aussi de mise. Chacun fêtait la naissance du petit être Santérien
Aux abords d'une source d'eau pure s'était fait dressée une grande table en bois, aux parures modestes bien que magnifiquement taillées dans un bois des plus noble.. Cette dernière était grande comme 30 hommes de bonne taille allongés l'un derrière l'autre et pouvait facilement accueillir au bas mot 300 convives . Parlons en justement de ces dit convives, une assemblée de petites gens, communéments appelés lutins, s'étaient réunis en cette étrange soirée. A l'éxtrémité de la table se trouvait un nain fort en chair et de nature joyeuse, il avait un jour dit-on tué un dragon vert et était considéré par ses congénères comme maître d'arme; c'était l'unique invité d'origine naine car il était porté en haute estime par le chef de ce peuple des forêts nommer lutins..
Le sage et dirigeant de cette étrange regroupement se leva et commença un discours assez inhabituel pour quelqu'un de son rang :
"Mes amis, c'est en cette nuit bénie que l'être qui nous est destiné pour un temps futur, mais néanmoins proche, à recu la vie. Ses parents d'origines humaines l'ont prénommé Cirion. C'est donc devant vous et en cette occasion festive qu'est notre banquet annuel que je vous annonce qu'une lueur d'espoir est revenu en mon coeur. Ce soir nous festoierons autour d'une même joie et dans une communion sans faille nous renforcerons les liens qui nous unissent. Remplissez vos panses, faites vider les tonneaux, crier, chanter... Que la soirée commence!"
C'est alors que l'assemblée hétéroclite et aussi bruyante qu'un rassemblement de trolls en rut se mit à ripailler et à discuter de vive voix. Les uns parlaient de leurs enfants, d'autres de leurs avenirs ou encore de leur passé, mais de beveurie en beveurie leurs discussions devenaient de moins en moins sérieuses ou même intéressante. C'est alors que les plus endurcies commencèrent à mélanger les élixirs et les alcools: C'est ainsi qu'un lutin unijambiste tomba malade et eut une diarrhée aiguë pendant plusieurs jours. N'ayant qu'une seul jambe ses déféctions n'étaient point guidées comme il le fallait par la deuxième jambe manquante, c'est ainsi et dans ses circonstances navrantes,que le flot putride qui venait de la partie du corps la plus exposé au sol tomba en cette soirée dans un plat de cockatrices fumées. Le plat ainsi assaisonné fut servi au nain qui était déjà soul et un étrange goût -bien qu'il fut parfaitement rond- lui resta dans la bouche pendant les 7 jours suivants.. Ainsi se déroulait le banquet, en chants et en évènements inattendus, en danse et en ripaille...
Une chanson issue d'ailleurs de cette soirée devait rester à la postérité, son auteur dit-on était un nain :
" V'la not'plat qu'est bien assaisonné,
le cuistot s'est donc pas foutu d'nous..
Hého, Hého, d'la cockatrice fumée..
c'est bien, c'est bon, ça aide la digestion..
En plus accompagné de drôles de macarons
c'est sur'ment pas un plat à donner aux cochons
V'la not'plat qu'est bien assaisonné,
le cuistot s'est donc pas foutu d'nous.. "
Pour anecdode la légende veut que la personne chargée de la surveillance des plats ce jour là fut exilé pour une raison qui reste encore inconnue pour la plupart des gens..
La soirée continua ainsi jusqu'au petit matin.. Puis à l'Est de la forêt, vers les bois désertés, on vit la fumée s'élever dans le ciel.. La forge des nains avait recommencée son activité...
Le petit homme venait de naître dans le village de Vinyalonde, au centre de la forêt de Fanyola - grand espace vert bordant ce dernier - la gaieté était aussi de mise. Chacun fêtait la naissance du petit être Santérien
Aux abords d'une source d'eau pure s'était fait dressée une grande table en bois, aux parures modestes bien que magnifiquement taillées dans un bois des plus noble.. Cette dernière était grande comme 30 hommes de bonne taille allongés l'un derrière l'autre et pouvait facilement accueillir au bas mot 300 convives . Parlons en justement de ces dit convives, une assemblée de petites gens, communéments appelés lutins, s'étaient réunis en cette étrange soirée. A l'éxtrémité de la table se trouvait un nain fort en chair et de nature joyeuse, il avait un jour dit-on tué un dragon vert et était considéré par ses congénères comme maître d'arme; c'était l'unique invité d'origine naine car il était porté en haute estime par le chef de ce peuple des forêts nommer lutins..
Le sage et dirigeant de cette étrange regroupement se leva et commença un discours assez inhabituel pour quelqu'un de son rang :
"Mes amis, c'est en cette nuit bénie que l'être qui nous est destiné pour un temps futur, mais néanmoins proche, à recu la vie. Ses parents d'origines humaines l'ont prénommé Cirion. C'est donc devant vous et en cette occasion festive qu'est notre banquet annuel que je vous annonce qu'une lueur d'espoir est revenu en mon coeur. Ce soir nous festoierons autour d'une même joie et dans une communion sans faille nous renforcerons les liens qui nous unissent. Remplissez vos panses, faites vider les tonneaux, crier, chanter... Que la soirée commence!"
C'est alors que l'assemblée hétéroclite et aussi bruyante qu'un rassemblement de trolls en rut se mit à ripailler et à discuter de vive voix. Les uns parlaient de leurs enfants, d'autres de leurs avenirs ou encore de leur passé, mais de beveurie en beveurie leurs discussions devenaient de moins en moins sérieuses ou même intéressante. C'est alors que les plus endurcies commencèrent à mélanger les élixirs et les alcools: C'est ainsi qu'un lutin unijambiste tomba malade et eut une diarrhée aiguë pendant plusieurs jours. N'ayant qu'une seul jambe ses déféctions n'étaient point guidées comme il le fallait par la deuxième jambe manquante, c'est ainsi et dans ses circonstances navrantes,que le flot putride qui venait de la partie du corps la plus exposé au sol tomba en cette soirée dans un plat de cockatrices fumées. Le plat ainsi assaisonné fut servi au nain qui était déjà soul et un étrange goût -bien qu'il fut parfaitement rond- lui resta dans la bouche pendant les 7 jours suivants.. Ainsi se déroulait le banquet, en chants et en évènements inattendus, en danse et en ripaille...
Une chanson issue d'ailleurs de cette soirée devait rester à la postérité, son auteur dit-on était un nain :
" V'la not'plat qu'est bien assaisonné,
le cuistot s'est donc pas foutu d'nous..
Hého, Hého, d'la cockatrice fumée..
c'est bien, c'est bon, ça aide la digestion..
En plus accompagné de drôles de macarons
c'est sur'ment pas un plat à donner aux cochons
V'la not'plat qu'est bien assaisonné,
le cuistot s'est donc pas foutu d'nous.. "
Pour anecdode la légende veut que la personne chargée de la surveillance des plats ce jour là fut exilé pour une raison qui reste encore inconnue pour la plupart des gens..
La soirée continua ainsi jusqu'au petit matin.. Puis à l'Est de la forêt, vers les bois désertés, on vit la fumée s'élever dans le ciel.. La forge des nains avait recommencée son activité...
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:43
Chapitre 2: Jeunesse et devoirs..
Le soleil éclairait depuis quelques temps les terres Santériennes, le chant du coq avait déjà résonné dans la petite bourgade et les habitants s'attelaient au travail avec conviction. Cirion et son père s'en étaient allés vers les champs du père Mar'grim, pour l'aider à sa récolte. A partir de cette immense étendue de blé située en haut d'une des rares montagnes qui bordait la plaine, on pouvait apercevoir un étrange pic, une demeure qui semblait toucher le ciel, celle-ci de toute apparence de grande envergure se trouvait à l'extrémité Est des terres.
Cirion interloqué demanda à son père : " Quelle est cette immense structure à L'Est?
Il eut une réponse à la mesure son âge: " Ce que tu vois là-bas mon fils c'est le Palais Royal de Santéria. En ce haut lieu réside notre Roi avec sa gente dame Ourane. Des gens bien plus grands que nous vivent en ce lieu, ils décident et font chaque jour bon nombres de choses comme par exemple fixer le prix du blé, surveiller nos frontières, assurer notre sécurité. Il faut que tu saches que nous faisons parties d'une coallition, c'est-à-dire d'un groupe de gens ayant presque les mêmes idées sur bon nombre de choses.
Enfin tu es un peu jeune pour tout cela et mes explications ne sont pas exactes, je te raconterai tout quand tu seras un peu plus grand et plus apte à comprendre..."
Il marqua une pause, songeur, comme dérangé par un sentiment étrange, puis regarda son fils et lui dit d'une voix douce :
" Bon mon petit, il est l'heure de travailler un peu, enfin il est l'heure que je travaille un peu.."
Aldarion fit un sourire et repartit aider le père Mar'grim..
Les trois compères demeurèrent ainsi jusqu'à ce que la nuit tombe, ils avaient mangé sur place et avait pris un temps de repos pour le jeune Cirion âgé alors de 10 ans...
Le soir chacun rentra chez soi et le petit garçon s'endormait en pensant à l'édifice qui renfermait tant de mystères : Le Palais de Santéria
Le soleil éclairait depuis quelques temps les terres Santériennes, le chant du coq avait déjà résonné dans la petite bourgade et les habitants s'attelaient au travail avec conviction. Cirion et son père s'en étaient allés vers les champs du père Mar'grim, pour l'aider à sa récolte. A partir de cette immense étendue de blé située en haut d'une des rares montagnes qui bordait la plaine, on pouvait apercevoir un étrange pic, une demeure qui semblait toucher le ciel, celle-ci de toute apparence de grande envergure se trouvait à l'extrémité Est des terres.
Cirion interloqué demanda à son père : " Quelle est cette immense structure à L'Est?
Il eut une réponse à la mesure son âge: " Ce que tu vois là-bas mon fils c'est le Palais Royal de Santéria. En ce haut lieu réside notre Roi avec sa gente dame Ourane. Des gens bien plus grands que nous vivent en ce lieu, ils décident et font chaque jour bon nombres de choses comme par exemple fixer le prix du blé, surveiller nos frontières, assurer notre sécurité. Il faut que tu saches que nous faisons parties d'une coallition, c'est-à-dire d'un groupe de gens ayant presque les mêmes idées sur bon nombre de choses.
Enfin tu es un peu jeune pour tout cela et mes explications ne sont pas exactes, je te raconterai tout quand tu seras un peu plus grand et plus apte à comprendre..."
Il marqua une pause, songeur, comme dérangé par un sentiment étrange, puis regarda son fils et lui dit d'une voix douce :
" Bon mon petit, il est l'heure de travailler un peu, enfin il est l'heure que je travaille un peu.."
Aldarion fit un sourire et repartit aider le père Mar'grim..
Les trois compères demeurèrent ainsi jusqu'à ce que la nuit tombe, ils avaient mangé sur place et avait pris un temps de repos pour le jeune Cirion âgé alors de 10 ans...
Le soir chacun rentra chez soi et le petit garçon s'endormait en pensant à l'édifice qui renfermait tant de mystères : Le Palais de Santéria
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:45
2-1 A la Source
"Yahaaaaaa."
Cirion courait dans tous les sens aux abords de la maison. Le petit âgé maintenant de 11 ans batifolait dans la cour avec ses jeunes amis, fils et filles des habitants de Vinyalonde, petite bourgade Santérienne.. Ils jouaient à un jeu bien connus dans la région.. Chacun devait se lancer à la main une petite balle en bois,les enfants comptaient chaque passe et arriver à dix le réceptionneur devait la lancer dans un cerceau fait de la même matière qui en l'occurence était acroché en haut de la grange où le père Mar'grim rangeait ses bottes de pailles. Ce fut au tour de Cirion de lancer la balle dans le cercle, il s'appliqua aussi bien qu'il le pouvait et lança, mais à sa grande surprise un de ses petits camarades le bouscula et l'objet circulaire fut envoyé dans l'enclos à cochons où de la paille avait été répartis maladroitement sur le sol. Le petit garçon, ayant donc loupé son objectif par mégarde- volontaire ou non- de son camarade se résigna néanmoins à quitter le jeu comme les règles le stipulait. Il s'avança ainsi vers l'enclos pour récupérer la balle et la rendre à ses camarades..Quand il en ressortit il était couvert de boue et des morceaux de pailles s'étaient accrochés à ses habits. Mécontent, le jeune Cirion pesta, rendit la balle, et se dirigea vers la rivière qui passait par la forêt au Nord-Est du moulin.
Ainsi l'enfant se déshabilla et plongea dans l'eau claire de la rivière, au milieu des arbres verdoyants de Fayonla. Un doux vent frais le rafraîchissait et réveillait sa joie enfantine, de douces odeurs lui parvenaient et exaltaient ses sens, le petit être entrait en symbiose avec ce qui l'entourait et riait à voix déployée tout en s'amusant. Il perdura en cet état pendant bien deux heures, le soleil était maintenant presque arrivé à la fin de son voyage céleste et le crépuscule tombait. Le petit décida alors qu'il était l'heure de rentrer chez lui, il sortit de l'eau et renfila ses vêtements qui étaient maintenant propres, en effet ils avaient été mis dans l'eau de tel sorte qu'ils furent nettoyés. Cirion marchait maintenant sur le petit sentier qui le ramenait chez lui mais, à mi-chemin , en regardant sur sa droite, il vit une fée assis dans le cours d'eau. Elle lui parla alors avec une voix enchanteresse :
"Bonsoir petit homme, je suis là pour te dire que demain nous viendrons te chercher pour t'enseigner l'écriture et des arts qui te sont encore inconnus. Informe tes parents, demain au crépuscule ton initiation commencera "
Cirion ferma les yeux un instant pour s'assurer que ce n'était pas une rêverie; quand il regarda de nouveau la fée avait disparu.. Il baissa la tête et à ses pieds un mot avait été laissé. Il alla alors à vive allure jusqu'à sa demeure pour raconter à ses parents ses aventures de la journée.
Le soir dans la chaumière, alors que chacun dormait, Almarian regardait les étoiles et de légères larmes perlaient sur son visage..
"Yahaaaaaa."
Cirion courait dans tous les sens aux abords de la maison. Le petit âgé maintenant de 11 ans batifolait dans la cour avec ses jeunes amis, fils et filles des habitants de Vinyalonde, petite bourgade Santérienne.. Ils jouaient à un jeu bien connus dans la région.. Chacun devait se lancer à la main une petite balle en bois,les enfants comptaient chaque passe et arriver à dix le réceptionneur devait la lancer dans un cerceau fait de la même matière qui en l'occurence était acroché en haut de la grange où le père Mar'grim rangeait ses bottes de pailles. Ce fut au tour de Cirion de lancer la balle dans le cercle, il s'appliqua aussi bien qu'il le pouvait et lança, mais à sa grande surprise un de ses petits camarades le bouscula et l'objet circulaire fut envoyé dans l'enclos à cochons où de la paille avait été répartis maladroitement sur le sol. Le petit garçon, ayant donc loupé son objectif par mégarde- volontaire ou non- de son camarade se résigna néanmoins à quitter le jeu comme les règles le stipulait. Il s'avança ainsi vers l'enclos pour récupérer la balle et la rendre à ses camarades..Quand il en ressortit il était couvert de boue et des morceaux de pailles s'étaient accrochés à ses habits. Mécontent, le jeune Cirion pesta, rendit la balle, et se dirigea vers la rivière qui passait par la forêt au Nord-Est du moulin.
Ainsi l'enfant se déshabilla et plongea dans l'eau claire de la rivière, au milieu des arbres verdoyants de Fayonla. Un doux vent frais le rafraîchissait et réveillait sa joie enfantine, de douces odeurs lui parvenaient et exaltaient ses sens, le petit être entrait en symbiose avec ce qui l'entourait et riait à voix déployée tout en s'amusant. Il perdura en cet état pendant bien deux heures, le soleil était maintenant presque arrivé à la fin de son voyage céleste et le crépuscule tombait. Le petit décida alors qu'il était l'heure de rentrer chez lui, il sortit de l'eau et renfila ses vêtements qui étaient maintenant propres, en effet ils avaient été mis dans l'eau de tel sorte qu'ils furent nettoyés. Cirion marchait maintenant sur le petit sentier qui le ramenait chez lui mais, à mi-chemin , en regardant sur sa droite, il vit une fée assis dans le cours d'eau. Elle lui parla alors avec une voix enchanteresse :
"Bonsoir petit homme, je suis là pour te dire que demain nous viendrons te chercher pour t'enseigner l'écriture et des arts qui te sont encore inconnus. Informe tes parents, demain au crépuscule ton initiation commencera "
Cirion ferma les yeux un instant pour s'assurer que ce n'était pas une rêverie; quand il regarda de nouveau la fée avait disparu.. Il baissa la tête et à ses pieds un mot avait été laissé. Il alla alors à vive allure jusqu'à sa demeure pour raconter à ses parents ses aventures de la journée.
Le soir dans la chaumière, alors que chacun dormait, Almarian regardait les étoiles et de légères larmes perlaient sur son visage..
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:46
2-2 Quand tombe le crépuscule..
Malheureusement le temps passe. Les saisons, les rires, les joies, les pleurs, tout s'estompe et disparaît aux fils des années. Néanmoins, le temps d'oublier n'était pas encore venu pour Almarian et Aldarion, en cet instant la douleur qu'ils éprouvaient était bel et bien présente et vive comme la lumière du jour. Leur jeune fils allait partir, non loin d'eux, mais dans un autre monde, hors de la simple condition paysanne.
En cette triste soirée, Cirion était assis au bord d'une mare et jouait dans de l'herbe grasse et bien verte, le soleil couchant reflétait l'éclat des cheveux châtains du jeune garçon dans l'infini du paisible décor.. Les deux parents, main dans la main, regardaient paisiblement le doux spectacle du soir, mais se préparant inconsciemment ou non à la déchirure prochaine..
C'est alors que vers la forêt, plus au Nord des terres, surgit une lueur pâle, mais visible.. Dans le lointain on pouvait distinguer un petit être qui tirait un chariot d'environ deux mètres par cinq. On patienta ainsi, attendant de savoir quel pouvait être l'origine de cette lumière.. De fait, au bout de quelques minutes, Aldarion et sa femme reconnurent ce qui ressemblait à une fée avec un nain comme compagnon.. La fée était tout de vert vêtue et ne dépassait pas les 30 centimètres, elle ne portait aucune arme apparente autre que son joli sourire.. Quand au nain il était lourdement armé, il portait une hache à la ceinture, et semblait plus vif et costaud que ne laissait présager sa petite taille et son envergure.
Chacun se salua respectueusement, laissant l'enfant à l'écart de toute agitation.. Les deux partis discutèrent ainsi pendant quelques instants. On indiqua à la famille que le petit homme vivrai dorénavant dans le centre de la forêt de Fanyola, à l'abri du monde extérieur, et qu'il partagerait son existence d'enfant avec un autre peuple que le sien.. On annonça aussi son retour à la veille de sa vingtième saison.
Alors, Cirion fut pris délicatement par ses parents et tous s'embrassèrent laissant libre cours à leur amour.. Puis on l'installa sur la charrette, et la curieuse troupe s'éloigna ainsi vers l'orée du bois. C'est alors qu'au loin on perçut de nouveau la lueur, pendant un cours instant, et enfin on ne vit plus aucun signe de vie venant de Fayonla..
L'enfant était en chemin, marchant sur les routes sinueuses de sa destiné.
Et le soir, dans la chaumière près du moulin, on entendit le cri d'une femme pleurant une partie d'elle-même à jamais disparu.
Malheureusement le temps passe. Les saisons, les rires, les joies, les pleurs, tout s'estompe et disparaît aux fils des années. Néanmoins, le temps d'oublier n'était pas encore venu pour Almarian et Aldarion, en cet instant la douleur qu'ils éprouvaient était bel et bien présente et vive comme la lumière du jour. Leur jeune fils allait partir, non loin d'eux, mais dans un autre monde, hors de la simple condition paysanne.
En cette triste soirée, Cirion était assis au bord d'une mare et jouait dans de l'herbe grasse et bien verte, le soleil couchant reflétait l'éclat des cheveux châtains du jeune garçon dans l'infini du paisible décor.. Les deux parents, main dans la main, regardaient paisiblement le doux spectacle du soir, mais se préparant inconsciemment ou non à la déchirure prochaine..
C'est alors que vers la forêt, plus au Nord des terres, surgit une lueur pâle, mais visible.. Dans le lointain on pouvait distinguer un petit être qui tirait un chariot d'environ deux mètres par cinq. On patienta ainsi, attendant de savoir quel pouvait être l'origine de cette lumière.. De fait, au bout de quelques minutes, Aldarion et sa femme reconnurent ce qui ressemblait à une fée avec un nain comme compagnon.. La fée était tout de vert vêtue et ne dépassait pas les 30 centimètres, elle ne portait aucune arme apparente autre que son joli sourire.. Quand au nain il était lourdement armé, il portait une hache à la ceinture, et semblait plus vif et costaud que ne laissait présager sa petite taille et son envergure.
Chacun se salua respectueusement, laissant l'enfant à l'écart de toute agitation.. Les deux partis discutèrent ainsi pendant quelques instants. On indiqua à la famille que le petit homme vivrai dorénavant dans le centre de la forêt de Fanyola, à l'abri du monde extérieur, et qu'il partagerait son existence d'enfant avec un autre peuple que le sien.. On annonça aussi son retour à la veille de sa vingtième saison.
Alors, Cirion fut pris délicatement par ses parents et tous s'embrassèrent laissant libre cours à leur amour.. Puis on l'installa sur la charrette, et la curieuse troupe s'éloigna ainsi vers l'orée du bois. C'est alors qu'au loin on perçut de nouveau la lueur, pendant un cours instant, et enfin on ne vit plus aucun signe de vie venant de Fayonla..
L'enfant était en chemin, marchant sur les routes sinueuses de sa destiné.
Et le soir, dans la chaumière près du moulin, on entendit le cri d'une femme pleurant une partie d'elle-même à jamais disparu.
Dernière édition par le Mer 2 Mai - 20:58, édité 2 fois
Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:47
Chapitre 3: Fayonla, Sang et repos..
Les étoiles propageaient leurs douces lumières dans le néant de la voute céleste. Le petit groupe composé de l'enfant, de la fée et du nain avait fait halte dans une petite clairière pour s'abriter des dangers de la nuit. En effet la forêt pouvait être aussi bien un piège mortel, qu'une bienveillante demeure. Lorsque que l'ombre s'étendait sur les plaines il ne fallait point trop traîner hors des sentiers battus..
C'est donc en cette nuit fraîche que la mystérieuse expédition avait trouvé refuge au milieu des branchages et des pierres.. L'endroit était suffisamment caché aux regards et apportait une bonne isolation. C'est donc à une heure tardive que la décision de faire à manger fut prise par le nain. Il sortit de sa besace en cuir ce qui ressemblait plus ou moins à une pièce de volaille. Selon le nain, l'étrange bipède mort qui reposait entre ses mains potelées, n'était autre qu'une cokatrice. Il indiqua à qui voulait l'écouter que ce met était délicieux avec quelques herbes de son secret, et il se contenta de rajouter brièvement qu'à défaut de matériel culinaire adapté on se contenterait de manger nature, sans aucun artifice pouvant agrémenter le plat. Après cette conclusion sans faille, la fée alluma un feu par un simple claquement de doigts, ce qui ne manqua pas de faire hoqueter le jeune cirion. On fit donc cuir la viande nature et chacun savoura ce repas improvisé avec le plus grand silence, les ventres criaient famine et la fatigue laissait peu de place à la discussion.
Bientôt, chacun fut repus, et on décida qu'il était temps de dormir. Mais un bruit sordide fit retomber l'enthousiasme du groupe. Sur le sol, a quelques mètres, on pouvait voir des jambes habillées de cuissarde argentés fouler le sol de Fayonla.. Le Nain se précipita sur une gourde et éteignit le feu à toute vitesse. Chacun se mit à plat ventre et on observa la scène :
Un homme de grande taille, vêtu d'une armure terne et couverte de sang avançait prudemment.. Puis un cri rauque perça les ténèbres, un homme de même envergure que le précédent surgissait d'un arbre et engageait un duel à mort. Le premier des deux était d'une allure noble, bien qu'il soit affaiblis et sale de par sa condition actuelle de traque. Le deuxième lui, vêtu d"une armure noire, semblait être en proie à une démence incontrôlable, le Mal l'habitait sans doute déjà et son esprit était en ruine depuis apparemment bien longtemps. Un combat s'engagea donc, mêlant cris barbares et traînées de sang, poussière et boue, lumière et chaos. Puis le bruit d'une lame tranchant la matière résonna, une tête tomba, suivit d'une masse noire... Le guerrier à l'armure argentée, exténué, tomba à genoux et lâcha un profond soupir.. On put alors distinguer des inscriptions sur sa lame, et un B était apposé sur le pommeau en ivoire de sa lame..
La fée lâcha, comme à la fois admirative et horrifiée, ces mots dans les ténèbres :
"Bellalliance! Les gardiens de Santéria viennent donc jusque dans les lieux sacrés pour tuer l'infâme, dans les forêts, sanctuaires des êtres magiques.. Les hommes vils et fourbes, s'enfoncent bien loin pour échapper à la mort.. L'âge d'or n'est point encore finis, semble-t-il.."
Et l'homme se releva, on pouvait voir sa respiration saccadée, le froid dessinait les traits volatiles de sa respiration rauque dans un petit nuage brumeux. Puis un sifflement retentit dans les ténèbres, suivit d'un hennissement.. L'homme monta sur sa monture et disparut misérablement, térrassé par sa quête, dans les méandres de Fayonla..
Enfin, le petit groupe se remit bien à l'abri dans la cachette improvisée, et le sommeil vint vite accomplir son oeuvre.
Les étoiles propageaient leurs douces lumières dans le néant de la voute céleste. Le petit groupe composé de l'enfant, de la fée et du nain avait fait halte dans une petite clairière pour s'abriter des dangers de la nuit. En effet la forêt pouvait être aussi bien un piège mortel, qu'une bienveillante demeure. Lorsque que l'ombre s'étendait sur les plaines il ne fallait point trop traîner hors des sentiers battus..
C'est donc en cette nuit fraîche que la mystérieuse expédition avait trouvé refuge au milieu des branchages et des pierres.. L'endroit était suffisamment caché aux regards et apportait une bonne isolation. C'est donc à une heure tardive que la décision de faire à manger fut prise par le nain. Il sortit de sa besace en cuir ce qui ressemblait plus ou moins à une pièce de volaille. Selon le nain, l'étrange bipède mort qui reposait entre ses mains potelées, n'était autre qu'une cokatrice. Il indiqua à qui voulait l'écouter que ce met était délicieux avec quelques herbes de son secret, et il se contenta de rajouter brièvement qu'à défaut de matériel culinaire adapté on se contenterait de manger nature, sans aucun artifice pouvant agrémenter le plat. Après cette conclusion sans faille, la fée alluma un feu par un simple claquement de doigts, ce qui ne manqua pas de faire hoqueter le jeune cirion. On fit donc cuir la viande nature et chacun savoura ce repas improvisé avec le plus grand silence, les ventres criaient famine et la fatigue laissait peu de place à la discussion.
Bientôt, chacun fut repus, et on décida qu'il était temps de dormir. Mais un bruit sordide fit retomber l'enthousiasme du groupe. Sur le sol, a quelques mètres, on pouvait voir des jambes habillées de cuissarde argentés fouler le sol de Fayonla.. Le Nain se précipita sur une gourde et éteignit le feu à toute vitesse. Chacun se mit à plat ventre et on observa la scène :
Un homme de grande taille, vêtu d'une armure terne et couverte de sang avançait prudemment.. Puis un cri rauque perça les ténèbres, un homme de même envergure que le précédent surgissait d'un arbre et engageait un duel à mort. Le premier des deux était d'une allure noble, bien qu'il soit affaiblis et sale de par sa condition actuelle de traque. Le deuxième lui, vêtu d"une armure noire, semblait être en proie à une démence incontrôlable, le Mal l'habitait sans doute déjà et son esprit était en ruine depuis apparemment bien longtemps. Un combat s'engagea donc, mêlant cris barbares et traînées de sang, poussière et boue, lumière et chaos. Puis le bruit d'une lame tranchant la matière résonna, une tête tomba, suivit d'une masse noire... Le guerrier à l'armure argentée, exténué, tomba à genoux et lâcha un profond soupir.. On put alors distinguer des inscriptions sur sa lame, et un B était apposé sur le pommeau en ivoire de sa lame..
La fée lâcha, comme à la fois admirative et horrifiée, ces mots dans les ténèbres :
"Bellalliance! Les gardiens de Santéria viennent donc jusque dans les lieux sacrés pour tuer l'infâme, dans les forêts, sanctuaires des êtres magiques.. Les hommes vils et fourbes, s'enfoncent bien loin pour échapper à la mort.. L'âge d'or n'est point encore finis, semble-t-il.."
Et l'homme se releva, on pouvait voir sa respiration saccadée, le froid dessinait les traits volatiles de sa respiration rauque dans un petit nuage brumeux. Puis un sifflement retentit dans les ténèbres, suivit d'un hennissement.. L'homme monta sur sa monture et disparut misérablement, térrassé par sa quête, dans les méandres de Fayonla..
Enfin, le petit groupe se remit bien à l'abri dans la cachette improvisée, et le sommeil vint vite accomplir son oeuvre.
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:47
3-1 Visions
Le lendemain matin la petite troupe s'était éveillée paisiblement, savourant l'énergie retrouvée après l'aventure du soir.. Les rayons du soleil commençaient seulement à caresser les feuilles d'automnes tombées à terres par la grâce du vent. Un doux parfum d'humidité remontait de la terre fraîche et des branchages. Le ciel se parait de couleurs roses et oranges, teintées de bleu azur. L'aube était là..
Après un petit-déjeuner copieux constitué de champignons et de végétaux en tout genre, la compagnie repris joyeusement la route, allant toujours vers le Nord, poussant plus loin vers l'intérieur de Fayonla.. On s'arrêtait en chemin, se délectant d'une odeur ou d'un paysage, savourant la dimension de mère Nature, et on riait, faisant ainsi pendant quelques instants oublier à cirion l'éloignement des siens.. Puis vers la mi-journée on arriva en vue du campement des êtres magiques ayant eus la révélation de la destinée de l'enfant.
C'était une sorte de village aérien: des cabanes en bois surplombaient la forêt et semblaient toucher le ciel, elles offraient alors un point de vue titanesque qui allait par-delà la forêt jusqu'aux montagnes.. La fée, le nain, et le petit homme pénétraient dans un endroit caché aux yeux du monde par un puissant sortilège, maintenu depuis bien longtemps par le vénérable de cette petite communauté.
On fit alors avancer Cirion jusqu'à une petite grotte recouverte de verdure, dont un petit cours d'eau cristallin bordait les limites. Il y entra, soulevant les lianes qui pendaient, puis guidé par la fée il se retrouva au fond de l'édifice naturel, devant l'ancien qui jadis avait inauguré le banquet lors de sa naissance.
L'ancien parla alors :
" Ainsi te voilà en ma présence, jeune humain.. Il est temps de te révéler une partie de ta destinée, de ton savoir. Vois-tu la pierre opaque là-bas? Pose la main dessus et laisse ton esprit vagabonder dans l'infini."
Cirion s'exécuta puis tomba à terre.. Comme saisit de violentes compulsions, il frappait le sol de ses mains, et le blanc de ses yeux occupait entièrement ses orbites. Bientôt le silence se fit et le jeune humain cessa de bouger.. Peut être à jamais.
Le lendemain matin la petite troupe s'était éveillée paisiblement, savourant l'énergie retrouvée après l'aventure du soir.. Les rayons du soleil commençaient seulement à caresser les feuilles d'automnes tombées à terres par la grâce du vent. Un doux parfum d'humidité remontait de la terre fraîche et des branchages. Le ciel se parait de couleurs roses et oranges, teintées de bleu azur. L'aube était là..
Après un petit-déjeuner copieux constitué de champignons et de végétaux en tout genre, la compagnie repris joyeusement la route, allant toujours vers le Nord, poussant plus loin vers l'intérieur de Fayonla.. On s'arrêtait en chemin, se délectant d'une odeur ou d'un paysage, savourant la dimension de mère Nature, et on riait, faisant ainsi pendant quelques instants oublier à cirion l'éloignement des siens.. Puis vers la mi-journée on arriva en vue du campement des êtres magiques ayant eus la révélation de la destinée de l'enfant.
C'était une sorte de village aérien: des cabanes en bois surplombaient la forêt et semblaient toucher le ciel, elles offraient alors un point de vue titanesque qui allait par-delà la forêt jusqu'aux montagnes.. La fée, le nain, et le petit homme pénétraient dans un endroit caché aux yeux du monde par un puissant sortilège, maintenu depuis bien longtemps par le vénérable de cette petite communauté.
On fit alors avancer Cirion jusqu'à une petite grotte recouverte de verdure, dont un petit cours d'eau cristallin bordait les limites. Il y entra, soulevant les lianes qui pendaient, puis guidé par la fée il se retrouva au fond de l'édifice naturel, devant l'ancien qui jadis avait inauguré le banquet lors de sa naissance.
L'ancien parla alors :
" Ainsi te voilà en ma présence, jeune humain.. Il est temps de te révéler une partie de ta destinée, de ton savoir. Vois-tu la pierre opaque là-bas? Pose la main dessus et laisse ton esprit vagabonder dans l'infini."
Cirion s'exécuta puis tomba à terre.. Comme saisit de violentes compulsions, il frappait le sol de ses mains, et le blanc de ses yeux occupait entièrement ses orbites. Bientôt le silence se fit et le jeune humain cessa de bouger.. Peut être à jamais.
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:47
Voyage intemporel.
"HooOOooOoyAAyAAA"
"BOUMBADABOUMBOUM"
Flammes, chants et tambours, nuit de chaos. Lodaran et tant d'autres sur la tombe de StormyFR. Annonce de sang et de batailles, la force de la horde au service d'un ami perdu. La cohésion dans la douleur et l'innaliénable puissance de la Bellalliance.
Plus loin la mort d'Ourane.. Assassinée par le vil poison de Goodq. Naissance des jumelles emmenées ensuite par Indica la nymphe sacrée de Santéria.
Ailleurs, le rassemblemment des ReBels et des fidèles encore au service de la Bellalliance. L'effroi en Santéria.
Climbx, Lodaran, VyrGul, hera, Adel, Mjollnir, Mandalf et tant d'autres. Sweet Dream futur Roi. Tous réunis pour la mort de SubliMe qui s'en va rejoindre Ourane la Chasseresse, reine de Santéria, dans l'autre monde.
La cérémonie d'accompagnement présidé par Lodaran, L'unique Roi va rejoindre le royaume de Kraal.
Dans un autre endroit.. Annonce de la deuxième grande guerre de Kedok. Alexiel.. Goodq, les Saint Seiya, les SOLM, les Djin's Shinobi.
Du coté du bien, appelé par Herbert,Les Hautes Sphères Célestes, Les Lodoss ,Les Ank Morpok, Les Swat.
La Bellalliance sort de Santéria et rompt sa Neutralité.
Combat du côté du Bien..
Les MEDIKS soignent et réconfortent.
Dans une dernière vision, un homme seul, en armure dorée sur une colline de jadis. Cri son espoir et son amour pour Santéria. Rassemblement de la Bellalliance pendant l'âge sombre.
Mais encore d'autres apparaissent, tout s'entrecoupe, se mélange, se distille dans le temps. Danaïdes, FSMD.. Trop de choses.. Passé, Présent, Futur, tout est brouillé..
Puis une respiration, un oeil qui s'ouvre, couleur d'un bleu sombre infini.
L'enfant qui n'en est plus un se réveille, sort de sa stase, huit saison ont passées, la destinée peut commencer..
Le Savoir..
Le temps de partir est arrivé..
"HooOOooOoyAAyAAA"
"BOUMBADABOUMBOUM"
Flammes, chants et tambours, nuit de chaos. Lodaran et tant d'autres sur la tombe de StormyFR. Annonce de sang et de batailles, la force de la horde au service d'un ami perdu. La cohésion dans la douleur et l'innaliénable puissance de la Bellalliance.
Plus loin la mort d'Ourane.. Assassinée par le vil poison de Goodq. Naissance des jumelles emmenées ensuite par Indica la nymphe sacrée de Santéria.
Ailleurs, le rassemblemment des ReBels et des fidèles encore au service de la Bellalliance. L'effroi en Santéria.
Climbx, Lodaran, VyrGul, hera, Adel, Mjollnir, Mandalf et tant d'autres. Sweet Dream futur Roi. Tous réunis pour la mort de SubliMe qui s'en va rejoindre Ourane la Chasseresse, reine de Santéria, dans l'autre monde.
La cérémonie d'accompagnement présidé par Lodaran, L'unique Roi va rejoindre le royaume de Kraal.
Dans un autre endroit.. Annonce de la deuxième grande guerre de Kedok. Alexiel.. Goodq, les Saint Seiya, les SOLM, les Djin's Shinobi.
Du coté du bien, appelé par Herbert,Les Hautes Sphères Célestes, Les Lodoss ,Les Ank Morpok, Les Swat.
La Bellalliance sort de Santéria et rompt sa Neutralité.
Combat du côté du Bien..
Les MEDIKS soignent et réconfortent.
Dans une dernière vision, un homme seul, en armure dorée sur une colline de jadis. Cri son espoir et son amour pour Santéria. Rassemblement de la Bellalliance pendant l'âge sombre.
Mais encore d'autres apparaissent, tout s'entrecoupe, se mélange, se distille dans le temps. Danaïdes, FSMD.. Trop de choses.. Passé, Présent, Futur, tout est brouillé..
Puis une respiration, un oeil qui s'ouvre, couleur d'un bleu sombre infini.
L'enfant qui n'en est plus un se réveille, sort de sa stase, huit saison ont passées, la destinée peut commencer..
Le Savoir..
Le temps de partir est arrivé..
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:48
Trois sangs : Almarian, Aldarion, Cirion
Et l'homme s'éleva parmis les petits êtres de ce monde.. Rassemblant ses forces, il se préparait à quitter le monde qui avait veillé sur lui pendant toute ses années. Son baluchon était déjà prêt, sans doute l'était-il déjà depuis longtemps en attente de ce jour. Il avanca donc à travers la forêt sombre, s'éloignant de ceux qui avaient révélé sa destinée. L'automne était de nouveau là, saison de mélancolie et de bonheurs simples. Tout en marchant Cirion aimait à humer l'odeur des feuilles fraichement tombées, qui secouées par le vent caressaient d'un mouvement endiablé le peau du jeune santérien. Puis, tout en se mouvant agilement et à vive allure à travers les branchages, Cirion sentait la nostalgie l'envahir, avant de partir vers l'Est il devait aller voir ses parents, grands parmis les illustres inconnus de ces terres. Ainsi, il poussa vers le Nord, retournant au plus près de son enfance, vers le lieu de son passé. Après quelques temps de marche il arriva en vue de son ancienne demeure, en cette endroit paisible et magnifique de par son authenticité. La maison respirait encore les feux de cheminée, les joyeux repas, et l'amour voletait encore à travers l'invisible. Cirion poussa la porte en chêne, toujours aussi belle. En entrant, trop aveuglé par ses émotions, il ne remarqua pas les deux personnes assisent au fond de la chaumière. Puis un cri, ou plutôt deux, des larmes, sans doute trop ou pas assez. Enfin la fusion de trois êtres, un sentiment inconnu par la plupart des hommes envahit la pièce, trois entités pour une seule et même chose: l'Amour à travers le temps et l'espace.
Et tous s'écroulèrent, sentant un poids trop dur à supporter. La nuit vint alors parachever un long moment de silence, posant un voile glacial sur l'incendie des âmes. Mais sans éteindre le violent feux qui s'animait et se relancait à chaque larme versée par terre.
C'est ainsi que tremblèrent les fondations du monde, sous l'impulsion d'une communion sans faille et sous la réunion des trois sangs.
Et l'homme s'éleva parmis les petits êtres de ce monde.. Rassemblant ses forces, il se préparait à quitter le monde qui avait veillé sur lui pendant toute ses années. Son baluchon était déjà prêt, sans doute l'était-il déjà depuis longtemps en attente de ce jour. Il avanca donc à travers la forêt sombre, s'éloignant de ceux qui avaient révélé sa destinée. L'automne était de nouveau là, saison de mélancolie et de bonheurs simples. Tout en marchant Cirion aimait à humer l'odeur des feuilles fraichement tombées, qui secouées par le vent caressaient d'un mouvement endiablé le peau du jeune santérien. Puis, tout en se mouvant agilement et à vive allure à travers les branchages, Cirion sentait la nostalgie l'envahir, avant de partir vers l'Est il devait aller voir ses parents, grands parmis les illustres inconnus de ces terres. Ainsi, il poussa vers le Nord, retournant au plus près de son enfance, vers le lieu de son passé. Après quelques temps de marche il arriva en vue de son ancienne demeure, en cette endroit paisible et magnifique de par son authenticité. La maison respirait encore les feux de cheminée, les joyeux repas, et l'amour voletait encore à travers l'invisible. Cirion poussa la porte en chêne, toujours aussi belle. En entrant, trop aveuglé par ses émotions, il ne remarqua pas les deux personnes assisent au fond de la chaumière. Puis un cri, ou plutôt deux, des larmes, sans doute trop ou pas assez. Enfin la fusion de trois êtres, un sentiment inconnu par la plupart des hommes envahit la pièce, trois entités pour une seule et même chose: l'Amour à travers le temps et l'espace.
Et tous s'écroulèrent, sentant un poids trop dur à supporter. La nuit vint alors parachever un long moment de silence, posant un voile glacial sur l'incendie des âmes. Mais sans éteindre le violent feux qui s'animait et se relancait à chaque larme versée par terre.
C'est ainsi que tremblèrent les fondations du monde, sous l'impulsion d'une communion sans faille et sous la réunion des trois sangs.
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:48
Vers la Bellalliance
L'embrasement céleste.. Le soleil se lève sur la famille enfin réunis, Cirion ouvre un oeil puis deux et sent la douce odeur d'un délicieux potage flotter dans l'air. Almarian est déjà debout, préparant amoureusement le petit déjeuner. Enfin chacun se met à table, on mange silencieusement tout en lançant des sourires discrets à son vis-à-vis. Il est parfois des gens qui savent communiquer sans parler, connaissant par coeur ceux avec qui ils partagent leur vie. Ainsi le repas s'achève et Cirion sors prendre l'air tout en s'ennivrant de la douce caresse de la rosée et des fugaces rayons de soleils qui lèchent les collines. Un an est passé. Le début de l'été vient illuminer les âmes et réchauffe les hommes tout comme les bêtes. Cirion sait ce qu'il doit faire, pousser vers l'Est pour joindre le Palais Royal de Santéria sous la semaine. Il prend sa besace, la même qu'il avait emmené chez les petits êtres, rentre deux doigts dans sa bouche et siffle brièvement. Au loin, un cheval s'avance au galop, soulevant les fines gouttes d'eau accrochées à l'herbe verdoyante, et semant derrière lui un arc en ciel volatile. Il monte sur son destrier, regarde une dernière fois ses parents, donne une petite poussée sur les côtes du cheval sauvage, et s'envole au loin vers l'infini. S'éloignant encore et encore, la demeure familiale ne devient plus qu'un petit point dans l'immense paysage qui s'étend à perte de vue. Puis, sentant véritablement que le voyage commence, Cirion souffle à l'oreille de son compagnon des mots dans une langue inconnue, communément traduite dans le langage des hommes de cette facon :
" Cours! Fidèle ami..
Au loin dans les brumes dévoile ta lumière
Soit aussi véloce que les traits qui déchirent le ciel
Puissant comme la foudre bouscule les cours d'eau,
Et effondre les montagnes au loin dans l'inconnu...
Cours vers notre destinée, en Bellalliance"
Ainsi durant plusieurs jours la rumeur se répandit dans les plaines de Santéria. Un mystérieux cavalier chevauchait à vive allure vers l'Est, portant à sa ceinture un cor en or. Et la nuit on entendait un bruit sourd, troublant le sommeil du monde, redonnant ardeur et courage au deux voyageurs . Et l'aube du septième jour vint dévoiler la pointe d'un Palais et les bases d'une légende.
Et le cor résonna encore, en haut sur les remparts on vit un homme brillant comme le soleil montant un fougeux cheval couleur de nuit. Une éclatante pénombre pénétrait en ce lieux sacré.
L'embrasement céleste.. Le soleil se lève sur la famille enfin réunis, Cirion ouvre un oeil puis deux et sent la douce odeur d'un délicieux potage flotter dans l'air. Almarian est déjà debout, préparant amoureusement le petit déjeuner. Enfin chacun se met à table, on mange silencieusement tout en lançant des sourires discrets à son vis-à-vis. Il est parfois des gens qui savent communiquer sans parler, connaissant par coeur ceux avec qui ils partagent leur vie. Ainsi le repas s'achève et Cirion sors prendre l'air tout en s'ennivrant de la douce caresse de la rosée et des fugaces rayons de soleils qui lèchent les collines. Un an est passé. Le début de l'été vient illuminer les âmes et réchauffe les hommes tout comme les bêtes. Cirion sait ce qu'il doit faire, pousser vers l'Est pour joindre le Palais Royal de Santéria sous la semaine. Il prend sa besace, la même qu'il avait emmené chez les petits êtres, rentre deux doigts dans sa bouche et siffle brièvement. Au loin, un cheval s'avance au galop, soulevant les fines gouttes d'eau accrochées à l'herbe verdoyante, et semant derrière lui un arc en ciel volatile. Il monte sur son destrier, regarde une dernière fois ses parents, donne une petite poussée sur les côtes du cheval sauvage, et s'envole au loin vers l'infini. S'éloignant encore et encore, la demeure familiale ne devient plus qu'un petit point dans l'immense paysage qui s'étend à perte de vue. Puis, sentant véritablement que le voyage commence, Cirion souffle à l'oreille de son compagnon des mots dans une langue inconnue, communément traduite dans le langage des hommes de cette facon :
" Cours! Fidèle ami..
Au loin dans les brumes dévoile ta lumière
Soit aussi véloce que les traits qui déchirent le ciel
Puissant comme la foudre bouscule les cours d'eau,
Et effondre les montagnes au loin dans l'inconnu...
Cours vers notre destinée, en Bellalliance"
Ainsi durant plusieurs jours la rumeur se répandit dans les plaines de Santéria. Un mystérieux cavalier chevauchait à vive allure vers l'Est, portant à sa ceinture un cor en or. Et la nuit on entendait un bruit sourd, troublant le sommeil du monde, redonnant ardeur et courage au deux voyageurs . Et l'aube du septième jour vint dévoiler la pointe d'un Palais et les bases d'une légende.
Et le cor résonna encore, en haut sur les remparts on vit un homme brillant comme le soleil montant un fougeux cheval couleur de nuit. Une éclatante pénombre pénétrait en ce lieux sacré.
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:49
Adoubement
Les bruits de sabots résonnaient dans l'enceinte du palais, en cette douce matinée peu de gens parcouraient les ruelles et les carrefours. Un doux vent chaud caressait le visage fatigué du jeune guerrier, revigorant quelque peu son corps et son esprit. Ainsi il avançait, et de par son allure noble bien qu'étrangement rurale il provoquait la curiosité parmi les résidents de ce Royal Palais. On le conduisit aimablement aux écuries tout en le questionnant sur l'objet de sa venue en ces lieux. Cirion répondit brièvement qu'il venait pour rejoindre la Bellalliance et tout ce qui en découlait, sa grande fatigue bien que temporairement adoucit lui empêchait de s'étaler sur le sujet. Son cheval pénétra doucement dans sa nouvelle demeure, une odeur de paille fraîche remontait du sol pierreux qui venait d'être recouvert de ce lit orangé. Cirion quitta alors son compagnon pour gagner de la hauteur, montant marche après marche il atteignit finalement le plus haut étage de l'édifice scintillant. On l'annonça en stipulant la raison de sa venue, nombre de fiers guerriers étaient là. Un brouillard de murmures se leva, acceuillant de façon réservé le nouvel arrivant. Puis le mouvement lourd d'une porte se fit entendre, chacun se tut et observa l'attitude la plus respectueuse possible. Le Haut conseil était entré, il comptait les membres les plus influents de la Bellalliance, les généraux et le Roi lui-même. Une voix forte annonça :
" Sweet Dream, Haut commandeur de la Bellalliance et Roi de Santéria"
L'assemblée s'inclina respectueusement. Cirion en fit de même. Mais la vérité est que le successeur de SubliMe n'est à l'origine pas de ce monde, il vient d'ailleurs.. Et en cet ailleurs il reçut une formation de Fauconnier ainsi que son fidèle compagnon volant Ephiel, il y trouva la mort et fut envoyé par la prière de sa bien aimée en ces terres. Et de là, sa véritable histoire commenca, passant de simple soldat à Roi, et au fil du temps il mena maints combats et construisit sa légende devenant l'égal des plus grands.
Ce géant parmi les illustres de ces terres avait côtoyé les souverains de jadis, il avait enduré les morts de ses amis et seigneurs, c'est lui qui avait envoyé son faucon pour retrouver la jeune Kéria, c'est encore lui qui résista en des temps anciens bien que les ReBels se soient formés, et c'est aujourd'hui lui du haut de son immense sagesse qui allait adouber Cirion.
Il parla d'une voix forte :
" Ainsi, c'est vous le jeune guerrier qui souhaitez vous mettre au service de Santéria.. Mesurez vous pleinement votre engagement et les conséquences de celui-ci?"
Cirion leva la tête qu'il avait baissé respectueusement quelques temps plus tôt et s'agenouilla tout en regardant son futur Roi : " Oui Seigneur! C'est là mon plus grand souhait, jusqu'à la mort ces terres seront mon corps et ses habitants mon âme. Fier soldat de la Bellalliance et compagnon agréable seront mes maîtres mots jusqu'à ce que se baisse le voile et que tombe les murs de Santéria."
Le Haut Conseil semblait satisfait, le bruit métallique d'une épée résonna, les épaules furent touchées et le cor retentit...
Il était maintenant à jamais Gardien de Santéria et arpentait les sinueux chemins de sa destinée.
Les bruits de sabots résonnaient dans l'enceinte du palais, en cette douce matinée peu de gens parcouraient les ruelles et les carrefours. Un doux vent chaud caressait le visage fatigué du jeune guerrier, revigorant quelque peu son corps et son esprit. Ainsi il avançait, et de par son allure noble bien qu'étrangement rurale il provoquait la curiosité parmi les résidents de ce Royal Palais. On le conduisit aimablement aux écuries tout en le questionnant sur l'objet de sa venue en ces lieux. Cirion répondit brièvement qu'il venait pour rejoindre la Bellalliance et tout ce qui en découlait, sa grande fatigue bien que temporairement adoucit lui empêchait de s'étaler sur le sujet. Son cheval pénétra doucement dans sa nouvelle demeure, une odeur de paille fraîche remontait du sol pierreux qui venait d'être recouvert de ce lit orangé. Cirion quitta alors son compagnon pour gagner de la hauteur, montant marche après marche il atteignit finalement le plus haut étage de l'édifice scintillant. On l'annonça en stipulant la raison de sa venue, nombre de fiers guerriers étaient là. Un brouillard de murmures se leva, acceuillant de façon réservé le nouvel arrivant. Puis le mouvement lourd d'une porte se fit entendre, chacun se tut et observa l'attitude la plus respectueuse possible. Le Haut conseil était entré, il comptait les membres les plus influents de la Bellalliance, les généraux et le Roi lui-même. Une voix forte annonça :
" Sweet Dream, Haut commandeur de la Bellalliance et Roi de Santéria"
L'assemblée s'inclina respectueusement. Cirion en fit de même. Mais la vérité est que le successeur de SubliMe n'est à l'origine pas de ce monde, il vient d'ailleurs.. Et en cet ailleurs il reçut une formation de Fauconnier ainsi que son fidèle compagnon volant Ephiel, il y trouva la mort et fut envoyé par la prière de sa bien aimée en ces terres. Et de là, sa véritable histoire commenca, passant de simple soldat à Roi, et au fil du temps il mena maints combats et construisit sa légende devenant l'égal des plus grands.
Ce géant parmi les illustres de ces terres avait côtoyé les souverains de jadis, il avait enduré les morts de ses amis et seigneurs, c'est lui qui avait envoyé son faucon pour retrouver la jeune Kéria, c'est encore lui qui résista en des temps anciens bien que les ReBels se soient formés, et c'est aujourd'hui lui du haut de son immense sagesse qui allait adouber Cirion.
Il parla d'une voix forte :
" Ainsi, c'est vous le jeune guerrier qui souhaitez vous mettre au service de Santéria.. Mesurez vous pleinement votre engagement et les conséquences de celui-ci?"
Cirion leva la tête qu'il avait baissé respectueusement quelques temps plus tôt et s'agenouilla tout en regardant son futur Roi : " Oui Seigneur! C'est là mon plus grand souhait, jusqu'à la mort ces terres seront mon corps et ses habitants mon âme. Fier soldat de la Bellalliance et compagnon agréable seront mes maîtres mots jusqu'à ce que se baisse le voile et que tombe les murs de Santéria."
Le Haut Conseil semblait satisfait, le bruit métallique d'une épée résonna, les épaules furent touchées et le cor retentit...
Il était maintenant à jamais Gardien de Santéria et arpentait les sinueux chemins de sa destinée.
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:49
Et le sang coula.
Il était maintenant depuis peu au service de Santéria, sa lourde tâche venait à peine de commencer et déjà il s'y employait de toutes ses forces. Ainsi peu après l'adoubement on l'avait accompagné tel un frère de toujours jusqu'à sa chambre. Celle-ci se trouvait non loin du hall du palais, proche des écuries, et facile d'accès. Elle était d'apparence modeste, mais était amplement suffisante pour un humble gardien. Cirion s'avança plus profondément dans l'endroit qui lui servait de refuge et pris le temps d'installer ses affaires, ce qui se résumait à poser son baluchon sur le lit fraîchement installé. Dehors, la pluie tombait dans un bruit assourdissant, l'herbe était mouillée et peu de gens se trouvaient hors du palais. C'est alors qu'un léger tintement se fit entendre à la fenêtre, un étrange bruit qui semblait émaner d'une clochette cristalline résonnait avec la douceur d'un flocon dans la petite pièce. Cirion, intrigué, s'approcha de la fenêtre et vit une petite fée sur le rebord de l'unique ouverture de la pièce. Une voix aussi douce que la soie vint caresser son oreille :
" Bonjour Petit Homme, Rends toi près de ta monture, un présent se trouve près d'elle"
S'exécutant alors, Cirion sortit de sa chambre et traversa rapidement le hall qui était constitué de dalles en marbre légèrement gravées, il emprunta les escaliers humides et froids, et se retrouva alors au milieu des bêtes et de la fange. Il gagna ensuite l'enclos situé tout au fond de la formidable salle et se porta au niveau de la tête de son compagnon de voyage. Le guerrier observait méticuleusement le petit espace, détaillant chaque parcelle, quand son oeil fut attiré par une étrange lumière. Cachés derrière la croupe de son cheval, une armure d'or ainsi que des jambière de la même matière troublaient la pénombre de l'endroit. Un B majuscule, entouré d'un cercle parfait de couleur noir était gravé au niveau de l'épaule droite de la pièce d'armurerie. Cirion scruta autour de lui cherchant du regard une quelconque présence, éberlué il n'en trouva néanmoins pas. Il enfila alors ces deux présents et une voix résonna dans sa tête :
" Il est maintenant venu le temps de prouver ta vaillance, en ces terres martelées par l'eau du ciel une personne appelle à l'aide. Va avant que l'âme ne s'envole!"
Saisit d'une rage soudaine et guidé par un pouvoir latent Cirion pressa le pas. Il gravit quatre à quatre les hautes marches et se rua à l'armurerie. Une chose inconnue bouillonnait dans sa tête, lui insufflant une rage insoupçonnée. Rapidement, il s'appropria un bouclier banal en métal et une épée de taille standard, et reprit le chemin de l'écurie. De là il enfila un léger manteau de voyage que lui tendait un garde, et d'un saut il monta sur son destrier qui était faiblement éclairé par des torches aussi vieilles que les murs. Et une sombre trainée rendue difforme par la soudaine accélération sortit en trombe de la tranquille demeure de paille et de boue. Les bruits sourds des sabots résonnaient lourdement sous l'effet de la pluie, les pavés se pliaient sous la volonté des deux êtres en route vers la mort. Les rares personnes qui étaient dehors virent une flèche noire se diriger à vive allure vers la ville, trainant derrière elle des particules volatiles d'eau et soulevant la terre humide à l'extrême. Et la masse aussi noir que la nuit après une course effréné ralentit en la ville frontalière de Santéria: Biceps city! Cirion descendit d'un mouvement ample de son cheval, faisant basculer la jambe par dessus la croupe. La monture lâcha un léger hennissement, soulignant la lourdeur funeste qui régnait en ce lieu. Et tel un rôdeur, camouflé par son manteau, le soldat arpentait les rues désertes de cette ville mortuaire. Une odeur de souffre planait dans l'air, le Balrog, vil serviteur de Goodq, devait être passé par-là. Cette idée provoqua un vif dégoût dans l'esprit de Cirion, une bête si immonde foulant impunément les collines verdoyantes de cette terre d'asile méritait d'endurer mille souffrances.
Puis un bruit sourd se fit entendre, suivit d'un gémissement. Cirion s'adossant contre le mur d'une maison, le souffle court, cherchait du regard l'origine du mal. Et lorsqu'il le repéra son esprit implosa comme le plus terrible des volcans. Là-bas, au loin, se trouvait un homme d'allure foncièrement mauvaise, ses bras fins et sa silhouette décharnée faisaient ressortir un visage animé de tics nerveux. Un rictus mauvais semblait figé sur son visage alors qu'il fixait une jeune femme, un poignard à la main. Cet ruine d'homme allait accomplir le plus terrible des méfaits, voulant souiller le corps de l'innocente il se préparait à attaquer férocement. Mais l'adrénaline du Gardien Santérien monta brusquement, son sang ne fit qu'un tour et la fureur du ciel se déchaîna. Comme habité, il courut tel un surhomme vers sa cible ; il se fit rapidement repéré par son vis-à-vis mais l'adversaire n'était pas de taille, il restait figé tel un être submergé par un poids trop grand pour son courage mortel. Alors, l'acier sortit tel un être animé du fourreau tranchant la chair fine de la gorge de l'assassin et se deléctant de son sang. Une mare rouge se répendît à terre et un vent violent se leva sur les plaines des terres de l'Est, emportant le manteau de Cirion au loin. La pluie fouettait l'armure d'or tachée du liquide de l'impur, résonnant sur la matière et chantant la berceuse du repos, elle interpellait le guerrier. Il serra les dents et ses genoux cédèrent sous le poids de l'énergie trop grande qui l'avait envahie. Des tambours résonnaient dans sa tête, des flashs successifs l'assaillaient, un chant barbare coulait dans sa tête tel un torrent en furie. Et la voix grave s'éleva, guidée par des instruments d'un autre temps et par les esprits de la Horde. L'appel des braves...
Et une voix cristalline murmura:
" Ainsi s'éleva le chant du passé,
révélant au monde le Gardien à jamais Santérien.
Et il coule encore aujourd'hui dans le coeur des braves,
hantant la mémoire des ennemis de la fière Bellalliance"
Il était maintenant depuis peu au service de Santéria, sa lourde tâche venait à peine de commencer et déjà il s'y employait de toutes ses forces. Ainsi peu après l'adoubement on l'avait accompagné tel un frère de toujours jusqu'à sa chambre. Celle-ci se trouvait non loin du hall du palais, proche des écuries, et facile d'accès. Elle était d'apparence modeste, mais était amplement suffisante pour un humble gardien. Cirion s'avança plus profondément dans l'endroit qui lui servait de refuge et pris le temps d'installer ses affaires, ce qui se résumait à poser son baluchon sur le lit fraîchement installé. Dehors, la pluie tombait dans un bruit assourdissant, l'herbe était mouillée et peu de gens se trouvaient hors du palais. C'est alors qu'un léger tintement se fit entendre à la fenêtre, un étrange bruit qui semblait émaner d'une clochette cristalline résonnait avec la douceur d'un flocon dans la petite pièce. Cirion, intrigué, s'approcha de la fenêtre et vit une petite fée sur le rebord de l'unique ouverture de la pièce. Une voix aussi douce que la soie vint caresser son oreille :
" Bonjour Petit Homme, Rends toi près de ta monture, un présent se trouve près d'elle"
S'exécutant alors, Cirion sortit de sa chambre et traversa rapidement le hall qui était constitué de dalles en marbre légèrement gravées, il emprunta les escaliers humides et froids, et se retrouva alors au milieu des bêtes et de la fange. Il gagna ensuite l'enclos situé tout au fond de la formidable salle et se porta au niveau de la tête de son compagnon de voyage. Le guerrier observait méticuleusement le petit espace, détaillant chaque parcelle, quand son oeil fut attiré par une étrange lumière. Cachés derrière la croupe de son cheval, une armure d'or ainsi que des jambière de la même matière troublaient la pénombre de l'endroit. Un B majuscule, entouré d'un cercle parfait de couleur noir était gravé au niveau de l'épaule droite de la pièce d'armurerie. Cirion scruta autour de lui cherchant du regard une quelconque présence, éberlué il n'en trouva néanmoins pas. Il enfila alors ces deux présents et une voix résonna dans sa tête :
" Il est maintenant venu le temps de prouver ta vaillance, en ces terres martelées par l'eau du ciel une personne appelle à l'aide. Va avant que l'âme ne s'envole!"
Saisit d'une rage soudaine et guidé par un pouvoir latent Cirion pressa le pas. Il gravit quatre à quatre les hautes marches et se rua à l'armurerie. Une chose inconnue bouillonnait dans sa tête, lui insufflant une rage insoupçonnée. Rapidement, il s'appropria un bouclier banal en métal et une épée de taille standard, et reprit le chemin de l'écurie. De là il enfila un léger manteau de voyage que lui tendait un garde, et d'un saut il monta sur son destrier qui était faiblement éclairé par des torches aussi vieilles que les murs. Et une sombre trainée rendue difforme par la soudaine accélération sortit en trombe de la tranquille demeure de paille et de boue. Les bruits sourds des sabots résonnaient lourdement sous l'effet de la pluie, les pavés se pliaient sous la volonté des deux êtres en route vers la mort. Les rares personnes qui étaient dehors virent une flèche noire se diriger à vive allure vers la ville, trainant derrière elle des particules volatiles d'eau et soulevant la terre humide à l'extrême. Et la masse aussi noir que la nuit après une course effréné ralentit en la ville frontalière de Santéria: Biceps city! Cirion descendit d'un mouvement ample de son cheval, faisant basculer la jambe par dessus la croupe. La monture lâcha un léger hennissement, soulignant la lourdeur funeste qui régnait en ce lieu. Et tel un rôdeur, camouflé par son manteau, le soldat arpentait les rues désertes de cette ville mortuaire. Une odeur de souffre planait dans l'air, le Balrog, vil serviteur de Goodq, devait être passé par-là. Cette idée provoqua un vif dégoût dans l'esprit de Cirion, une bête si immonde foulant impunément les collines verdoyantes de cette terre d'asile méritait d'endurer mille souffrances.
Puis un bruit sourd se fit entendre, suivit d'un gémissement. Cirion s'adossant contre le mur d'une maison, le souffle court, cherchait du regard l'origine du mal. Et lorsqu'il le repéra son esprit implosa comme le plus terrible des volcans. Là-bas, au loin, se trouvait un homme d'allure foncièrement mauvaise, ses bras fins et sa silhouette décharnée faisaient ressortir un visage animé de tics nerveux. Un rictus mauvais semblait figé sur son visage alors qu'il fixait une jeune femme, un poignard à la main. Cet ruine d'homme allait accomplir le plus terrible des méfaits, voulant souiller le corps de l'innocente il se préparait à attaquer férocement. Mais l'adrénaline du Gardien Santérien monta brusquement, son sang ne fit qu'un tour et la fureur du ciel se déchaîna. Comme habité, il courut tel un surhomme vers sa cible ; il se fit rapidement repéré par son vis-à-vis mais l'adversaire n'était pas de taille, il restait figé tel un être submergé par un poids trop grand pour son courage mortel. Alors, l'acier sortit tel un être animé du fourreau tranchant la chair fine de la gorge de l'assassin et se deléctant de son sang. Une mare rouge se répendît à terre et un vent violent se leva sur les plaines des terres de l'Est, emportant le manteau de Cirion au loin. La pluie fouettait l'armure d'or tachée du liquide de l'impur, résonnant sur la matière et chantant la berceuse du repos, elle interpellait le guerrier. Il serra les dents et ses genoux cédèrent sous le poids de l'énergie trop grande qui l'avait envahie. Des tambours résonnaient dans sa tête, des flashs successifs l'assaillaient, un chant barbare coulait dans sa tête tel un torrent en furie. Et la voix grave s'éleva, guidée par des instruments d'un autre temps et par les esprits de la Horde. L'appel des braves...
Et une voix cristalline murmura:
" Ainsi s'éleva le chant du passé,
révélant au monde le Gardien à jamais Santérien.
Et il coule encore aujourd'hui dans le coeur des braves,
hantant la mémoire des ennemis de la fière Bellalliance"
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:50
Départ du Château.
Les premières lueurs du jour éclairaient faiblement le château, un air empreint d'humidité parcourait lentement les plaines de Kédok avec à peine assez de force pour faire couler la rosée de l'herbe fragile. Cirion, à peine réveillé, entreprenait déjà d'ouvrir ses fenêtres pour profiter de la douceur matinale; le chant du coq résonnait dans la cour pavée et une odeur de paille fraîche remontait des écuries. La nudité était encore l'unique habit du vaillant héros et il entreprit après s'être délecté de l'habitat qui l'entourait de s'habiller convenablement. Il saisit un pantalon de toile blanc dans l'armoire ainsi qu'une chemise de même teinte, ensuite il recouvrit ses épaules d'un vêtement de couleur marron semblable à du cuir, mais qui offrait une très grande mobilité. Ainsi accoutré il sortit d'un pas volontaire de sa tranquille demeure et ouvrit d'un mouvement ample la porte en bois qui donnait sur le hall. L'odeur des cuisines envahissait l'immense espace, et déjà des soldats partaient sous ordres royaux vers leur lieux d'entraînement ou de combats. Cirion, lui, pris tranquillement le chemin du réfectoire; esquivant les piliers il allait heureux vers la collation promise. Ainsi les premiers temps du matin s'écoulèrent et vint le moment attendu : Un messager saisit Cirion à la volée au détour d'un couloir, il avait une missive à lui faire parvenir. Curieux, il ouvrit rapidement le papier que lui tendait l'homme, le message était frappé du sceau de la Bellalliance. Il était inscrit délicatement en lettres noires :
" Le haut conseil vous réclame, veuillez vous présenter à leurs regards immédiatement, votre affectation ainsi que vos tâches vous y seront données."
Le guerrier, après avoir pris connaissance de l'ordre, fila directement en haut de l'édifice. Il gravit à vive allure les marches en pierres et arriva tel un troupeau de mammouths déchainés devant les lourdes portes en Séquoïa de la salle des Hautes Sphères. Les gardes postés devant la salle le regardèrent avec un regard d'incompréhension teinté d'une léger dédain. Cirion esquissa un léger sourire et entra dans l'endroit légendaire, poussant avec force les portes qui pivotant sur elle-mêmes produirent un léger grincement, témoin de l'ancienneté de ces lieux. Et plusieurs hauts personnages de tenaient entre ces 4 murs : Ludwigab, Adel, menfou, Glurke, Zebrahead étaient là ainsi que Sweet Dream.
Zebrahead, l'ancien et fort guerrier de la Bellalliance semblait distant tandis que Menfou grande mage de ces terres braquait un regard pénétrant sur le nouveau venu. Cirion s'inclina d'abord puis mit genou à terre, baissant la tête en direction de son Roi. La voix calme et puissante de son bienveillant souverain s'éleva alors:
" Fier Soldat de la Bellalliance, tu prendras le chemin des terres de Baduk et tu feras de la Bellalliance-Studium ton foyer. Là-bas commenceras ton voyage. Un messager viendra lorsque le conseil estimera que ton aide est requise en Santéria. Maintenant va mon ami..."
Et le jeune homme sortit promptement de la salle sans quitter du regard l'imposante table en marbre qui siégeait au milieu de l'endroit. Il se dirigea alors en dehors du château, prenant au passage son équipement et de la nourriture en cuisine. Arrivé dans la place il siffla brièvement et son compagnon de toujours arriva au galop. Il se rendit alors au milieu des plaines et prit l'oiseau -dragon à destination des terres de Baduk. Au soir il avait gagné la ville de College city.
Les premières lueurs du jour éclairaient faiblement le château, un air empreint d'humidité parcourait lentement les plaines de Kédok avec à peine assez de force pour faire couler la rosée de l'herbe fragile. Cirion, à peine réveillé, entreprenait déjà d'ouvrir ses fenêtres pour profiter de la douceur matinale; le chant du coq résonnait dans la cour pavée et une odeur de paille fraîche remontait des écuries. La nudité était encore l'unique habit du vaillant héros et il entreprit après s'être délecté de l'habitat qui l'entourait de s'habiller convenablement. Il saisit un pantalon de toile blanc dans l'armoire ainsi qu'une chemise de même teinte, ensuite il recouvrit ses épaules d'un vêtement de couleur marron semblable à du cuir, mais qui offrait une très grande mobilité. Ainsi accoutré il sortit d'un pas volontaire de sa tranquille demeure et ouvrit d'un mouvement ample la porte en bois qui donnait sur le hall. L'odeur des cuisines envahissait l'immense espace, et déjà des soldats partaient sous ordres royaux vers leur lieux d'entraînement ou de combats. Cirion, lui, pris tranquillement le chemin du réfectoire; esquivant les piliers il allait heureux vers la collation promise. Ainsi les premiers temps du matin s'écoulèrent et vint le moment attendu : Un messager saisit Cirion à la volée au détour d'un couloir, il avait une missive à lui faire parvenir. Curieux, il ouvrit rapidement le papier que lui tendait l'homme, le message était frappé du sceau de la Bellalliance. Il était inscrit délicatement en lettres noires :
" Le haut conseil vous réclame, veuillez vous présenter à leurs regards immédiatement, votre affectation ainsi que vos tâches vous y seront données."
Le guerrier, après avoir pris connaissance de l'ordre, fila directement en haut de l'édifice. Il gravit à vive allure les marches en pierres et arriva tel un troupeau de mammouths déchainés devant les lourdes portes en Séquoïa de la salle des Hautes Sphères. Les gardes postés devant la salle le regardèrent avec un regard d'incompréhension teinté d'une léger dédain. Cirion esquissa un léger sourire et entra dans l'endroit légendaire, poussant avec force les portes qui pivotant sur elle-mêmes produirent un léger grincement, témoin de l'ancienneté de ces lieux. Et plusieurs hauts personnages de tenaient entre ces 4 murs : Ludwigab, Adel, menfou, Glurke, Zebrahead étaient là ainsi que Sweet Dream.
Zebrahead, l'ancien et fort guerrier de la Bellalliance semblait distant tandis que Menfou grande mage de ces terres braquait un regard pénétrant sur le nouveau venu. Cirion s'inclina d'abord puis mit genou à terre, baissant la tête en direction de son Roi. La voix calme et puissante de son bienveillant souverain s'éleva alors:
" Fier Soldat de la Bellalliance, tu prendras le chemin des terres de Baduk et tu feras de la Bellalliance-Studium ton foyer. Là-bas commenceras ton voyage. Un messager viendra lorsque le conseil estimera que ton aide est requise en Santéria. Maintenant va mon ami..."
Et le jeune homme sortit promptement de la salle sans quitter du regard l'imposante table en marbre qui siégeait au milieu de l'endroit. Il se dirigea alors en dehors du château, prenant au passage son équipement et de la nourriture en cuisine. Arrivé dans la place il siffla brièvement et son compagnon de toujours arriva au galop. Il se rendit alors au milieu des plaines et prit l'oiseau -dragon à destination des terres de Baduk. Au soir il avait gagné la ville de College city.
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Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mer 2 Mai - 20:50
Apparition furtive : la liche et la Chasseresse.
De douces couleurs orangées teintées de bleu enflammaient paisiblement le ciel, protecteur de la terre. Et l'horizon voyait ses traits s'affiner, s'amincissant pour former une unique ligne ou dépassait seulement quelques rayons fugaces. L'herbe grasse paisiblement balancée par un doux vent tiède caressait tendrement les pieds de Cirion tandis que les odeurs du soir parvenaient à ses narines. L'air était empreint de parfums d'arbustes qui s'éveillaient lentement à l'ode d'adieu du jour.
Et avançant à allure convenable, l'homme délesté de toutes souffrances et inquiétudes arpentait les terres en direction de l'Est, vers la forteresse de la Bellalliance. Et tout en voyageant, il pensait à d'anciennes histoires enfouient dans son inconscient, racontant de sombres guerres sur les terres de Baduk, là où les légendes racontent qu'au début s'étendait Santéria. Et bientôt la nuit vint s'abattre, jetant son voile réparateur sur le monde. Il était temps de bâtir un abri. Mais une étrange lueur transperçait les ténèbres au Sud, deux bâtiments imposants troublaient l'harmonie des plaines. Un temple de haute stature, de style classique, reposait à coté d'une grande bibliothèque qui semblait plus ancienne que toute autre structure sur ces terres. Le vent s'était fait soudainement froid, les arbres bruissaient au milieu de l'étonnant silence de ces lieux, accompagnant le grincement de la lourde porte en bois quand cirion entra dans la bibliothèque.
Puis soudainement une voix cristalline vint hanter ses pensées, elle répétait inlassablement la même chose, doucement la même phrase:
" Ils sont venus ici.."
L'homme ne comprenait pas, intérieurement il questionnait la voix qui souvent venait l'assaillir dans ses songes et guidait ses pas:
" Qui ça? Pourquoi me dit tu cela? Pourquoi m'as-tu guidé en cet endroit"
Et une réponse froide et sonore comme le vent des terres gelées résonna dans sa tête :
"La Chasseresse et la liche"
------------------------------------
**BOUNK**
Un livre lourd venait de tomber des étagères, dans un couloir à droite qui semblait infini. Le bruit soudain l'avait tiré de son étrange conversation avec la voix divine. Cirion avança prudemment vers l'ouvrage tombé à terre, comme retenu par une force invisible. Le livre était couvert de poussière, et ses pages vieillies par le temps étaient devenues jaunes et crasseuses. Le geurrier effaca le drap de saleté d'un revers de main et on pouvait lire alors sur la préface le nom de l'auteur :
Dark Shneider
La voix cristalline réapparue alors :
" C'était un des 4 cavaliers de l'Apocalyspse élu par l'Archange. Le Troll Bavard, la mort ; Patanok, la famine ; GoodQ, le néant ; et Dark Shneider, la guerre."
Et elle entama ensuite un refrain venu des temps anciens :
« Lorsque le quatrième sceau sera rompu, sept anges apparaîtront avec sept trompettes.
Lorsque la première trompette retentit, un déluge de grêle et de feu détruit un tiers de la terre.
A la deuxième trompette, le tiers des êtres vivant dans la mer sont détruits.
A la troisième, un astre tombe du ciel, éliminant un tiers des eaux de source.
A la quatrième sont détruits un tiers du soleil, de la lune et des étoiles.
A la cinquième, des nuées de sauterelles, mauvaises comme des scorpions, s'abattent sur les hommes et les torturent pendant cinq mois.
A la sixième, un tiers des hommes sont exterminés. L'imminence du châtiment final est annoncée par un ange, sans que les hommes changent leur attitude.
A la septième trompette, les éléments se déchaînent. »
Le savoir que le guerrier, élu des dieux, détenait à son insu était plutôt impressionnant. Il posa respectueusement le livre à sa place et coupa d'une voix sèche celle qui emplissait ses pensées :
" Ce ne sont plus des choses de notre époque, laissons donc reposer ces funestes souvenirs et oublions-les!"
Et il sortit alors de l'immense Bibliothèque. Dehors la pluie tombait rapidement, le temps avait changé, et la nuit était sombre et oppressante. Aucune lueur n'éclairait l'endroit, pas même la lune. Les flammes des torches du temple qui brillaient habituellement sans discontinuées étaient éteintes. Cirion, bien qu'il ne maitraisait pas particulièrement l'art des arcanes, tendit la main pour lancer vivement deux boules de feux, rallumant les torches éteintes. Il alla ensuite s'adosser contre un des murs du temple, et se recouvrant de son manteau de voyage s'abandonna à morphée. Seul le B brodé en fil d'or reflétait la faible lumière des flammes vacillantes qui s'étendaient sur le marbre glaciale..
De douces couleurs orangées teintées de bleu enflammaient paisiblement le ciel, protecteur de la terre. Et l'horizon voyait ses traits s'affiner, s'amincissant pour former une unique ligne ou dépassait seulement quelques rayons fugaces. L'herbe grasse paisiblement balancée par un doux vent tiède caressait tendrement les pieds de Cirion tandis que les odeurs du soir parvenaient à ses narines. L'air était empreint de parfums d'arbustes qui s'éveillaient lentement à l'ode d'adieu du jour.
Et avançant à allure convenable, l'homme délesté de toutes souffrances et inquiétudes arpentait les terres en direction de l'Est, vers la forteresse de la Bellalliance. Et tout en voyageant, il pensait à d'anciennes histoires enfouient dans son inconscient, racontant de sombres guerres sur les terres de Baduk, là où les légendes racontent qu'au début s'étendait Santéria. Et bientôt la nuit vint s'abattre, jetant son voile réparateur sur le monde. Il était temps de bâtir un abri. Mais une étrange lueur transperçait les ténèbres au Sud, deux bâtiments imposants troublaient l'harmonie des plaines. Un temple de haute stature, de style classique, reposait à coté d'une grande bibliothèque qui semblait plus ancienne que toute autre structure sur ces terres. Le vent s'était fait soudainement froid, les arbres bruissaient au milieu de l'étonnant silence de ces lieux, accompagnant le grincement de la lourde porte en bois quand cirion entra dans la bibliothèque.
Puis soudainement une voix cristalline vint hanter ses pensées, elle répétait inlassablement la même chose, doucement la même phrase:
" Ils sont venus ici.."
L'homme ne comprenait pas, intérieurement il questionnait la voix qui souvent venait l'assaillir dans ses songes et guidait ses pas:
" Qui ça? Pourquoi me dit tu cela? Pourquoi m'as-tu guidé en cet endroit"
Et une réponse froide et sonore comme le vent des terres gelées résonna dans sa tête :
"La Chasseresse et la liche"
------------------------------------
**BOUNK**
Un livre lourd venait de tomber des étagères, dans un couloir à droite qui semblait infini. Le bruit soudain l'avait tiré de son étrange conversation avec la voix divine. Cirion avança prudemment vers l'ouvrage tombé à terre, comme retenu par une force invisible. Le livre était couvert de poussière, et ses pages vieillies par le temps étaient devenues jaunes et crasseuses. Le geurrier effaca le drap de saleté d'un revers de main et on pouvait lire alors sur la préface le nom de l'auteur :
Dark Shneider
La voix cristalline réapparue alors :
" C'était un des 4 cavaliers de l'Apocalyspse élu par l'Archange. Le Troll Bavard, la mort ; Patanok, la famine ; GoodQ, le néant ; et Dark Shneider, la guerre."
Et elle entama ensuite un refrain venu des temps anciens :
« Lorsque le quatrième sceau sera rompu, sept anges apparaîtront avec sept trompettes.
Lorsque la première trompette retentit, un déluge de grêle et de feu détruit un tiers de la terre.
A la deuxième trompette, le tiers des êtres vivant dans la mer sont détruits.
A la troisième, un astre tombe du ciel, éliminant un tiers des eaux de source.
A la quatrième sont détruits un tiers du soleil, de la lune et des étoiles.
A la cinquième, des nuées de sauterelles, mauvaises comme des scorpions, s'abattent sur les hommes et les torturent pendant cinq mois.
A la sixième, un tiers des hommes sont exterminés. L'imminence du châtiment final est annoncée par un ange, sans que les hommes changent leur attitude.
A la septième trompette, les éléments se déchaînent. »
Le savoir que le guerrier, élu des dieux, détenait à son insu était plutôt impressionnant. Il posa respectueusement le livre à sa place et coupa d'une voix sèche celle qui emplissait ses pensées :
" Ce ne sont plus des choses de notre époque, laissons donc reposer ces funestes souvenirs et oublions-les!"
Et il sortit alors de l'immense Bibliothèque. Dehors la pluie tombait rapidement, le temps avait changé, et la nuit était sombre et oppressante. Aucune lueur n'éclairait l'endroit, pas même la lune. Les flammes des torches du temple qui brillaient habituellement sans discontinuées étaient éteintes. Cirion, bien qu'il ne maitraisait pas particulièrement l'art des arcanes, tendit la main pour lancer vivement deux boules de feux, rallumant les torches éteintes. Il alla ensuite s'adosser contre un des murs du temple, et se recouvrant de son manteau de voyage s'abandonna à morphée. Seul le B brodé en fil d'or reflétait la faible lumière des flammes vacillantes qui s'étendaient sur le marbre glaciale..
Konraad- Maître nain
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Re: L'histoire de Cirion
Konraad Mar 12 Juin - 21:06
Allez voir là, ce me fera gagner du temps. Je mettrais tout ici plus tard.
http://communaute.silver-world.net/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=3957&viewmode=flat&order=ASC&type=&mode=0&start=0
http://communaute.silver-world.net/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=3957&viewmode=flat&order=ASC&type=&mode=0&start=0
Konraad- Maître nain
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