Ce père tant détesté

J'étais jeune lorsque je quitta la maison, cela juste pour échapper à l'emprise de mon père Luciférius, puissant mage noir dont le coeur de pierre me dégoûtait, seul le mal l'entourait....

Aujourd'hui j'ai bien changé, moi qui me croyais si différente de lui, moi qui aimais tuer sans douleur, moi qui détestais la souffrance, me voilà devenue comme lui à quelques différences près...

Le jour j'éventrais, torturais, malmenais tous et toutes étant sur mon chemin, je prenais plaisir à entendre ces cris, ces supplications, ces pleurs, tout cela me procurait une grande excitation, j'étais bien loin de la jeune Demonia.

La nuit je buvais jusqu'à en vomir des litrons, je gueulais, me poutrais avec les membres de la horde, jurais à tout va, vulgaire et grossière comme un chartier, je n'étais sous l'emprise de l'alcool que l'ombre de moi-même.

Et lorsque je buvais dès le matin cela donnait un massacre sanglant et monstrueux.....

Ce matin d'ailleurs en pensant à l'ennui que me procurait ces terres je pris la décision de m'ouvrir un tonneau...
Assise à l'ombre du saule je buvais tout en ruminant mon ennui, le tonneau vide je repartis à la conquête de la cave pour m'en prendre un deuxième.

Plus que remontée je m'habilla et partis à la chasse aux offrandes pour KROM.

*Nondidju, marre de ce kromeu oai faut ramener des crânes et gnagnagna et gnagnagni pppppppppffffff!
Mais quand y personne on fait comment et oh KROM on fait quoi dit toi qui est si fort hein dit!*

*SSCCCHHBBBUUUNNNGGGGG*

Un grand coup sur la tête.

*Mais aieuhhhh c'est bon j'y vais!*

Titubant le long du chemin, j'essayais d'être à l'affût de toute victime potentielle, je trainais les pieds, seuls quelques efrit et sangliers croisaient ma route.

Stop je vois quelque chose bouger, je m'approche silencieusement sors mon épée et frappe d'un coup vif, mon épée se heurte à quelque chose de dur, très dur et le choc me revenant en écho me lança jusque dans l'épaule.

*Gné, t'es vachement solide toi!ben quoi t'as perdu ta langue?*

Je m'avance de plus près pour le corriger si il ne me répond pas, et là stupeur...

*Mais mais ooooooooohhhhhhhhhhh excusez-moi monsieur le chêne je vous ai pri pour quelqu'un d'autre....*

Surprise par cette méprise je m'assis un peu le temps de désaoûler et là appuyée contre un arbre je m'assoupis.

Après quelques heures de sommeil réparateur je repris ma route, et chance, je ne tarda pas à croiser quelqu'un...

*Oh la l'ami un instant, pourriez-vous me prêter concours pour une mission complexe?*

Le guerrier leurré par mon apparence ne se méfia pas et accèda à ma requête.

Je m'approcha et d'une rapidité déconcertante l'assoma avec mon baluchon.

Une fois à terre je le mis debout et le ficela à un tronc d'arbre.

En attendant qu'il reprenne ses esprits je mangea mes tartines à la gorgone braisée et comme dessert un flan de blob...

Quelques tapes sur la joue réveillèrent notre cobay....

*Te voilà parmi nous, il me fallait ta concsience pour travailler comme j'aime...*

*Quel travail? Pourquoi ces liettes? Mais que voulez-vous? De l'or j'en ai plein les poches, servez-vous....*

*Non mon bon ton or n'est que pécadille par rapport à ton crâne, sa valeur est inestimable, c'est une offrande à notre dieu KROM, dieu de la bière naine et du chaos et le satisfaire n'a pas de prix, mais je vais avant tout prendre le temps de me faire plaisir en jouant un peu au docteur avec toi....*

Plus un son ne sortait de sa bouche, il était médusé par la folie qui transparaissait dans mon regard.

Je m'accroupis près de mon baluchon pour en sortir mes accessoires, j'avais récemment fait appel à un cordonnier pour me faire des gants en pattes de tigres munies de leurs griffes bien entendu, portées elles donnaient du plus bel effet et leur tranchant était redoutable.

Quelques branches coupées finement et pointues, quelques clous, une pince coupante et un piège à renard devrait suffire pour celui-ci.

*Je vais d'abord m'assurer que tu ne t'enfuis pas avec ce piège, attends je le glisse sous tes pieds, voilà, tu peux poser tes pieds...Comment ça non, comme tu préfères....*

Je fis glisser son pantalon et me saisi de ma scie.
D'un coup d'oeil vers moi et il compri...

*Clac!*

*AAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEEEEE*

Le piège s'était refermé sur ses chevilles, de la sueur coulait de son front et le lâche pleurait à chaudes larmes.

Je redéposa la scie pour prendre les batonnets acérés....

*Je me suis toujours demandée si il y a vait moyen d'arracher un ongle juste en glissant un batonnet dessous...*

*Non c'est impossible ça ne marcherait pas, vous pouvez me croire, ne perdez pas ce temps à essayer ce serait peine perdue....*

*AH AH AH mais que crois-tu? Je n'ai que ça à faire perdre du temps, alors allons-y essayons!*

J'avais beau taper avec le marteau sur le batonnet, il ne faisait que faire un angle de nonante degrés à l'ongle pas moyen de l'arracher....

*Arrêtes de chialer comme une tarlouze tu me déconcentres, je vais devoir en faire un autre à cause de toi!*

Suivant même résultat, le sang gicle, un oedème mauve se forme sur la peau, l'ongle se retourne mais ne s'arrache pas, ceci dit je pouvais tous les faire comme cela et les finir à la tenaille....

*Je vais abréger tes souffrances, je vais prendre la tenaille....*

*Oh noooooooooooooooooon*

*Tu es difficile, tu n'es jamais content, j'espère que tu vas mettre un peu plus d'enthousiasme pour la suite.*

Il devint blanc comme un linge, mais il refusa de me donner satisfaction
par ces hurlements et ses supplications, il était devenu muet.

Les dix ongles arrachés, sans un mot, sans un cri me privèrent d'un plaisir
immense, je décida d'en terminer.

Comme signature habituelle, je lui trancha le sexe, lui enfourna en bouche et lui trancha la tête pour la mettre au sommet de l'éloge à KROM.